7 minutes – Comité d’usine

Renversante de Florence Hinckel et Léna Bréban
juin 5, 2023
MUSIC-HALL COLETTE
septembre 25, 2023

7 minutes – Comité d’usine

De : Stéfano Massini
Mis en scène : par David Sztulman
Avec : Irène Benattar, Emma Bensoussan Crémieux, Laetitia Brulat-Aulan, Nancy Dib, Shirin Farzan, Sandra Ghenassia Soudry, Anne Nachbar, Constance Nicol, Sylvie Paumelle, Agathe Pavis et Stéphanie Roth
Scénographie : Ombeline Muller

Mardi 20, mercredi 21 ou lundi 26 juin 2023 à 21h au Studio Hébertot

Dix femmes ouvrières, toutes générations confondues, attendent leur représentante du personnel en discussion avec la direction depuis de longues heures sur l’avenir de leur usine.
Cette usine c’est Picard & Roche, une usine de textile dans laquelle elles travaillent toutes depuis plus ou moins longtemps.
La déléguée du personnel finit enfin par arriver et par expliquer que leur avenir va se jouer à une condition, « toute simple » en apparence.
Les ouvrières vont-elles tomber dans le piège de ce miroir aux alouettes ? Comment décrypter un message apparemment simple à comprendre ?



Quelle réalité se cache dans le combat d’un comité d’usines d’ouvrières du textile ?

Qui sont elles et quel est leur avenir ?

Leur combat est il perdu d’avance face à un système qui privilégie la rentabilité ? Pourquoi Stefano Massini choisit il de ne parler que de destin de femmes ?
Comment continuer à débattre aujourd’hui ?
Comment continuer à s’interroger et à ne pas envisager les problèmes sous un prisme simpliste ?
Stefano Massini nous emporte dans un « thriller social » où chacune des onze ouvrières joue un rôle clé dans une prise de décision collective capitale pour leur avenir.

Dix femmes ouvrières, toutes générations confondues, attendent leur représentante du personnel en discussion avec la direction depuis de longues heures sur l’avenir de leur usine.
Cette usine c’est Picard & Roche, une usine de textile dans laquelle elles travaillent toutes depuis plus ou moins longtemps.
La déléguée du personnel finit enfin par arriver et par expliquer que leur avenir va se jouer à une condition, « toute simple » en apparence.
Les ouvrières vont-elles tomber dans le piège de ce miroir aux alouettes ? Comment décrypter un message apparemment simple à comprendre ?



Quelle réalité se cache dans le combat d’un comité d’usines d’ouvrières du textile ?

Qui sont elles et quel est leur avenir ?

Leur combat est il perdu d’avance face à un système qui privilégie la rentabilité ? Pourquoi Stefano Massini choisit il de ne parler que de destin de femmes ?
Comment continuer à débattre aujourd’hui ?
Comment continuer à s’interroger et à ne pas envisager les problèmes sous un prisme simpliste ?
Stefano Massini nous emporte dans un « thriller social » où chacune des onze ouvrières joue un rôle clé dans une prise de décision collective capitale pour leur avenir.

Note d’intention

4 question à David Sztulman

11 femmes, 11 visions d'une condition

1

Pourquoi avoir eu envie de monter « 7 minutes » ?

Stefano Massini nous propose une lecture dramaturgique d'un phénomène de société concernant le destin d'ouvrières et d'employées confrontées au rachat de leur entreprise. La proposition qui est faite par la nouvelle direction semble rassurante mais recèle en vérité un piège. Combattre ou accepter, c'est là que se joue toute la problématique de la pièce. Pour ces onze femmes à la condition sociale précaire et responsables de deux cents ouvrières, combattre c'est prendre le risque de tout perdre, mais accepter ne génèrera-t-il pas une défaite encore plus dramatique ? Nous avons situé la pièce dans les années 70 après le premier choc pétrolier. Un monde s'écroule, un autre commence, plus violent, plus sournois, et dans lequel, pour survivre, il ne faut pas hésiter à plonger le regard jusqu'au tréfonds de son obscurité pour en dégager la clarté.

2

Que vous inspire le combat de ces femmes ?

Du respect pour leur courage, de la compassion pour leur situation d’ouvrières déléguées mais aussi de la compréhension pour leur situation de mères de famille ou encore de jeunes femmes qui s’agrippent à ne pas risquer de perdre un travail dont dépend leur présent et avenir. Enfin, une colère véritable vis-à-vis du cynisme de certains dirigeants d’entreprise.



7 minutes
De Stefano Massini
Mise en scène David Sztulman
7 minutes
De Stefano Massini
Mise en scène David Sztulman
Note d’intention

4 question à David Sztulman

11 femmes, 11 visions d'une condition

1

Pourquoi avoir eu envie de monter « 7 minutes » ?

Stefano Massini nous propose une lecture dramaturgique d'un phénomène de société concernant le destin d'ouvrières et d'employées confrontées au rachat de leur entreprise. La proposition qui est faite par la nouvelle direction semble rassurante mais recèle en vérité un piège. Combattre ou accepter, c'est là que se joue toute la problématique de la pièce. Pour ces onze femmes à la condition sociale précaire et responsables de deux cents ouvrières, combattre c'est prendre le risque de tout perdre, mais accepter ne génèrera-t-il pas une défaite encore plus dramatique ? Nous avons situé la pièce dans les années 70 après le premier choc pétrolier. Un monde s'écroule, un autre commence, plus violent, plus sournois, et dans lequel, pour survivre, il ne faut pas hésiter à plonger le regard jusqu'au tréfonds de son obscurité pour en dégager la clarté.

2

Que vous inspire le combat de ces femmes ?

Du respect pour leur courage, de la compassion pour leur situation d’ouvrières déléguées mais aussi de la compréhension pour leur situation de mères de famille ou encore de jeunes femmes qui s’agrippent à ne pas risquer de perdre un travail dont dépend leur présent et avenir. Enfin, une colère véritable vis-à-vis du cynisme de certains dirigeants d’entreprise.



3

Que privilégierez-vous dans la mise en scène ?

La direction d’actrices. Ce sont elles et l’auteur qui sont véritablement l’humus du spectacle que nous proposons. C’est un huis-clos en unité de lieu, de
de temps et d’action. Il n’y aura pas d’effets spéciaux, pas de décors somptueux pour habiller une salle de comité d’entreprise. Juste le minimum nécessaire. Comme disait Charles Dullin : « Se ne sont pas les machines à faire descendre les dieux sur scène qu’il nous faut, se sont les dieux eux-mêmes. »



4

Diriez-vous qu’il ne s’agit que d’une pièce politique ?

Tout est politique ! L’amour, l’art, le sport, et bien sûr le combat social. Ici nous sommes à la croisée de l’art dramatique et du sujet de société alors bien évidemment c’est une pièce politique, engagée pour celles qui ont la parole mais jamais manichéenne, car le conflit éclate entre ces femmes qui dans leur opposition de pensées et leurs argumentations contraires se battent toutes pour une vie moins difficile. La politique consistera à choisir quelle action il faudra mener pour éviter le pire. C’est le sujet de la pièce.


LE MOT DE LA SCENOGRAPHE


En collaboration étroite avec le metteur en scène, la scénographie a été pensée comme un local syndical d’entreprise des années 70 (Formica, tableau à craie...) période à laquelle la mécanisation textile n’était pas encore achevée. La fenêtre en bois sépare le comité du monde extérieur, et amplifie l’étouffement provoqué par la situation de ce huis clos. Une lumière déclinante traverse la fenêtre et renvoie au temps qui passe. La grande horloge, située en fond de scène, crée une tension dramatique sur la décision à prendre et augmente le sentiment d’urgence de nos protagonistes. Comment être sûre de prendre la bonne décision dans un laps de temps si court ? Enfin les vestiaires métalliques, volontairement abîmés et sombres, renvoient à ces ouvrières, usées par tant d’années de travail.

Note de la production


Après avoir produit des spectacles en Angleterre, un long métrage en 2018 et travaillé pour Pascal Legros Productions, Sandra Ghenassia a créé sa société de production pour produire et diffuser des piAèces de théâtre en 2019. SG prod devait être présente en Avignon en 2020 (année du Covid) avec le spectacle « je m’appelle Erik Saie comme tout le monde ». SG Prod est très heureuse de faire appel au talent du metteur en scène David Sztulman pour les représentations de 7 minutes.

Après les épreuves traversées pendant le Covid et l’isolement, ce qui m’a particulièrement séduit dans ce projet c’est l’aventure collective. Se retrouver à onze sur scène, pouvoir à nouveau partager et incarner ces destins de femmes était très excitant. Au-delà du combat social la pièce questionne la place du débat dans notre société. Arrivons-nous encore à dialoguer aujourd’hui, à échanger en dépit d’opinions différentes ? Sommes-nous disposés à aborder les problèmes en profondeur sans se laisser dominer par des dogmes ou des prismes simplistes ? Autant de questions passionnantes qu'il me semble pertinent de partager sur un plateau.
S.Ghenassia

LE MOT DE LA SCENOGRAPHE


En collaboration étroite avec le metteur en scène, la scénographie a été pensée comme un local syndical d’entreprise des années 70 (Formica, tableau à craie...) période à laquelle la mécanisation textile n’était pas encore achevée. La fenêtre en bois sépare le comité du monde extérieur, et amplifie l’étouffement provoqué par la situation de ce huis clos. Une lumière déclinante traverse la fenêtre et renvoie au temps qui passe. La grande horloge, située en fond de scène, crée une tension dramatique sur la décision à prendre et augmente le sentiment d’urgence de nos protagonistes. Comment être sûre de prendre la bonne décision dans un laps de temps si court ? Enfin les vestiaires métalliques, volontairement abîmés et sombres, renvoient à ces ouvrières, usées par tant d’années de travail.

Note de la production


Après avoir produit des spectacles en Angleterre, un long métrage en 2018 et travaillé pour Pascal Legros Productions, Sandra Ghenassia a créé sa société de production pour produire et diffuser des piAèces de théâtre en 2019. SG prod devait être présente en Avignon en 2020 (année du Covid) avec le spectacle « je m’appelle Erik Saie comme tout le monde ». SG Prod est très heureuse de faire appel au talent du metteur en scène David Sztulman pour les représentations de 7 minutes.

Après les épreuves traversées pendant le Covid et l’isolement, ce qui m’a particulièrement séduit dans ce projet c’est l’aventure collective. Se retrouver à onze sur scène, pouvoir à nouveau partager et incarner ces destins de femmes était très excitant. Au-delà du combat social la pièce questionne la place du débat dans notre société. Arrivons-nous encore à dialoguer aujourd’hui, à échanger en dépit d’opinions différentes ? Sommes-nous disposés à aborder les problèmes en profondeur sans se laisser dominer par des dogmes ou des prismes simplistes ? Autant de questions passionnantes qu'il me semble pertinent de partager sur un plateau.
S.Ghenassia